" La garantie des Droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : Cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. " Déclaration des Droits de l’Homme, 1789, Article 12.
" Ceux qui solliciteraient, expédieraient, exécuteraient ou feraient exécuter des actes arbitraires, sont coupables et doivent être punis. " Déclaration des Droits de l’Homme, 1793, Article 12.
" Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi. " Déclaration des Droits de l’Homme, 1948, Article 8.
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Caennaise, Caennais, rappelez-vous ! Il y a peu, l’on vous disait, que votre patrimoine était en danger. Mais il y a pire. Vos enfants aussi sont en danger !
Alors que de jeunes lycéens étaient venus rejoindre pacifiquement l’Intersyndicale CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FSU FO, UNSA et SOLIDAIRES, sur les « terres » du MEDEF, la police n’a pas trouvé mieux – après qu’elle eût reçu quelques jets composés de tomates, d’œufs et de menus cailloux, et respiré la fumée de quelques feux de poubelles ne représentant aucun danger pour autrui – de recourir au lancer de grenades lacrymogènes en « tir tendu » (strictement interdit par le règlement de la Police !) au lieu de procéder à un « tir en cloche ».
L'Intersyndicale conclut : " Le Pouvoir a ainsi consciemment mis en danger les jeunes et pris le risque de les blesser par tir tendu. " Elle surenchérit en dénonçant une "agression policière. "
Conséquence : un jeune gravement blessé au visage, des volontaires accourus pour lui prodiguer les premiers secours, visés à leur tour par des tirs, tandis qu’un autre manifestant, quelques secondes plus, tard était sérieusement blessé à la tempe.
L’un des deux blessés a écopé d'une fracture du crâne assortie de nombreux points de suture.
De bonne guerre, et de mauvaise foi, la Préfecture minimise l’évènement.
S’il en est encore qui s’étonnent de la formule commune : « police = délinquance légale », eh bien, ils ne comprendront jamais !
A ce jour, silence radio de la part de la Mairie, et des responsables (?) politiques du coin. Peut-on s'en étonner, puisque hélas, depuis la nuit des temps c'est entré dans les moeurs locales.
Quand, le 9 avril dernier, la Préfecture avait - unilatéralement - annulé l’Apéro géant Facebook prévu sur les pelouses du Château, personne n’a vu la queue de qui que ce soit pour venir supporter et/ou réconforter les fêtards, pas la moindre réaction a posteriori, encore moins le soupçon d’une timide indignation. A se demander qui gère réellement Caen. Si c’est effectivement l’Etat, autant virer ceux d’ici qui nous coûtent les yeux de la tête et ne nous rapportent que des nèfles, et laisser le champ libre au pouvoir centralisateur !
Pour conclure, nous suggérons aux familles et témoins de se mettre en rapport avec la Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty International et autres institutions, afin que soit établie une déclaration de constitution des parties civiles - tel que cela est suggéré par les articles 418 & 419 du Code Pénal – afin que cette nauséeuse affaire ne soit irréversiblement étouffée... grande spécialité où, en France, l'on excelle.
Germain de Colandon
Photos : Résistances Caen
Entre autres, consulter : http://resistons.lautre.net/