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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 11:11

"Il est aussi facile de se tromper soi-même sans s'en apercevoir qu'il est difficile de tromper les autres sans qu'ils s'en aperçoivent."
 François de l
a Rochefoucauld

                              http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/   
 caen          (L'Hôtel de Ville et son incontournable "peep show" de fin d'année)

Lu dans Caen Magazine de Janvier & Février 2010. A la question : « quelle est votre définition d’une ville créative ? », il a été répondu : « c’est une ville qui n’a pas peur de prendre des risques, d’être à l’écoute de la culture qui est entrain d’émerger. Bien souvent, les municipalités préfèrent les valeurs sûres (…) Nous voulons soutenir les jeunes créateurs et leur donner le droit à l’échec. Cela fait partie du jeu. Si la créativité de la ville est vraie, si ce n’est pas seulement de l’image, cela finira par se savoir et cela améliorera son attractivité. Une ville créative attire en effet plus de touristes et plus d’habitants. » Qui est l’auteur de cette profession de foi ?


L’ancien Maire-adjoint fantôme à la culture Michel Dubois ? L'actuel Député-Maire-adjoint à la culture ? Le (enfin) nouveau Maire-adjoint à la culture tant désiré ?
Niet, niet, niet !


Il s’agit de Jean-Louis Jossic, Maire-adjoint à la culture de Nantes. Un peu avant, il disait aussi : « dans les années 80, la ville était surnommée Nantes la belle endormie, Nantes la grise ». Ca ne vous rappelle rien ? Ou encore : « les industries traditionnelles avaient fermé, laissant derrière elles de gigantesques friches. »


Quand on sait que le Directeur de la publication de Caen Magazine n’est autre que Philippe Duron, fossoyeur de la vie culturelle de la Région Bas-Normande du temps où il était le Président (avec le navrant Alain Tourret toujours en service), et aujourd’hui endormeur de celle Caennaise *, citer Jean-Louis Jossic dans ses propres colonnes ne manque pas de sel !

Probable que notre esthète du crû possède entre autres livres de chevet : « Le mot d'esprit et ses rapports avec l'inconscient » de l'irrésistible Sigmund Freud...


Germain de Colandon

  

* Chacun aura apprécié l’agenda culturel « Sortir à Caen » de Janvier/Février qui recense sur trois pages… « toute » l’actualité culturelle de la ville pour deux mois ! On y parle de la fable de Stéphane Blanquet et de Jean Lambert-Wild : « Comment ai-je pu tenir là-dedans ? »… que l’on pourrait parodier par « Comment avons-nous pu tomber là-dedans ? » Traduire par : les promesses électorales où l’on nous miroitait « reconstruction » et « épanouissement » pour la future capitale de la Grande-Normandie. 

Bien évidemment, on peut toujours se consoler en se délectant à la lecture des ronronnants blablavœux du Maire dispensés le 9 janvier dernier malgré la « grande » tempête de neige, l’emprise de la glace, les meutes de loups, les attaques de brigands affamés à chaque coin de rue... et l’incapacité notoire de certains élus (à anticiper et à gérer les aléas du ciel) qui auraient tout à gagner en compulsant - toutes affaires cessantes - les "Mémoires de guerre" du Général de Gaulle qui écrivait : " Je ne pouvais admettre que nos troupes restassent l'arme au pied, pour un temps indéterminé, tandis que le sort du monde se jouait dans les batailles. Plutôt que d'en venir là, je préférais prendre l'aléa d'un changement d'orientation." 

                                         
(RE)LIRE: http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/article-caen-une-ville-qui-a-peur-de-grandir-39489115.html

                                                    
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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 18:38

"Les villes sont la nature façonnée par l'homme, à son image et à sa ressemblance." Jacques Godbout
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Pour beaucoup, la rentrée aura été difficile ! La faute aux impôts fonciers et taxes d'habitation prédestinés à financer, entre autres, les Elus de l'Agglo qui se sont royalement octroyés + 35 % d'augmentation ! En période de crise, ça fait doucettement rigoler. Et les bonnes vaches (normandes) à lait que nous sommes sont bien utiles pour extirper le peu de sous qui restent dans poches, tirelires, et comptes en banque ! Le quotidien des Caennais s'est-il amélioré pour autant ? Que nenni !


D'année en année, lentement mais sûrement, c'est une attirance vers le bas qui prédomine dans la "Capitale Régionale", expression ronflante lancée par quelque pécore surexcité(e), à l'idée qu'un jour il (elle) (re)deviendra Calife à la place du Calife... pardon, "Député-Maire-Président-Adjoint-à-la-Culture-Chef-touche-à-tout-je-me-mêle-de-tout-en-même-temps-partout", en lieu et place du "Député-Maire-Président-Adjoint-à-la-Culture-Chef-touche-à-tout-je-me-mêle-de-tout-en-même-temps-partout" alias Philippe Duron.

Parlons de Culture. Une véritable Bérésina ! Anéantie la Parade "A Caen la Paix", pour soi-disant "y réfléchir" . On ne peut pas "y réfléchir" pendant que ça existe déjà ? Malmené Nördik Impact, avec l'impression qu'il n'y avait pas autant de godelureaux que les années précédentes... Affadies "Les Boréales *", l'un des SEULS festivals (avec Nördik Impact) dont Caen pouvait, jusqu'à cette année, être fière. 

L'on nous rétorquera : "les Boréales *, c'est la Région !" Certes. Seulement... qui donc était à la Région avant de se glisser dans la peau d'un Député-Maire-Président etc. etc. ? Et ce dernier de tirer des plans sur la comète pour les 30 ou 50 ans à venir, (d'ici là, les poules auront éventuellement des dents, et les footballeurs peut-être un cerveau, mais ça c'est nettement moins évident), plutôt que d'entretenir et développer ce qui a le mérite d'exister à ce jour, de laisser libre cours à l'extraordinaire vivier intellectuel abondant d'idées, d'énergie, de vitalité, mais qui, las, s'expatrie, faute de reconnaissance et d'encouragement. Nous en avons pris l'habitude, la précédente Municipalité ne faisait pas mieux. De plus, elle avait ses têtes.

Quelques coupes sombres dans les subventions, et les associations de se retrouver au bord du gouffre, les troupes de théâtre "amateur" de naviguer en eaux troubles, (Espace Puzzle), la danse de flageoler sur ses planches, peu ou presque pas d'animations musicales.

Pourtant, ce ne sont ni les répertoires ni les phalanges intra-muros qui font défaut : Orchestre Symphonique du Théâtre, (qui ne sort jamais de ses murs, a contrario de Lille, Toulouse et ailleurs), Harmonie la Fraternelle, (très peu de concerts et d'animations dans le cadre d'évènements, festifs, sportifs et autres), Orchestre régional Basse-Normandie, (qui commence - timidement - à se dérider), les Arts Florissants, animés par William Christie, (incapable de faire la promotion de Caen - sa généreuse créancière - lorsqu'il est en tournée), la Maîtrise, l'Orchestre du Conservatoire etc.

Qu'avons-nous en échange ? Concerts ou productions d'Opéra planplans, classiques, gentillets. De surcroît, il manque une véritable salle de concerts. Aussi, ce n'est pas demain que les caennais apprécieront leurs propres musiciens ou les prestigieux Orchestres et Chefs de cette planète.

En regard de ceci, Notre "Multiplénipotentiaire" Maire nous impose une de ses lubies, et non des moindres. Dispendieuse, corrompue d'avance : l'implantation d'un Pôle d'Art Contemporain "façon Fondation Guggenheim de Bilbao", sur l'ancien site de la SMN à Colombelles... chamboulé en un quartier dévolu au tertiaire, déserté le soir, et ravitaillé par les corbeaux. Ridicule ! Il existe un exemple de ce type avec le FRAC (Fonds Régional d'Art Contemporain). Situé au fin fond du parc de l'Abbaye aux Dames, à l'abri des regards, à l'écart des transports, seuls les initiés hantent son rez-de-chaussée, son premier étage, et sa bibliothèque consultable sur place.

En ce qui concerne le futur Pôle d'Art Contemporain, pour l'heure, nous ne possédons ni créateurs, ni collections capables d'attirer le grand public, ni budget et/ou mécène. Et si tel était le cas, il semblerait plus opportun de domicilier l'orgueilleux projet du côté de la presqu'île à l'accès plus aisé ; opportun et judicieux, puisque l'Ecole des Beaux-Arts, le Cargö, et la future Bibliothèque Médiathèque à Vocation Régionale, "favoriseraient de fructueuses synergies", comme le souligne avec justesse Eric Eydoux, ancien Maire-Adjoint à la Culture.

Paradoxe. Un jour, la ville affiche des prétentions immodérées, le lendemain elle joue les timorées. Elle s'effraye devant la moindre transgression, se méfie de ce qui est inédit, inouï. Plus grave, elle tend à un asservissement maladif envers Paris et ses jacobins.

Avec obstination, elle se complaît dans son passé. Guillaume le Conquérant et François de Malherbe mis à part, elle revendique rarement ses autres enfants illustres - originaires ou adoptifs. Qui connaît, à part les érudits, Jacques de Cahaigne, Jean Régnault de Segrais, Pierre de Varignon, Daniel François Esprit Auber, George Bryan Brummel, Eugène Poubelle, Marie-Pierre Koenig, et aujourd'hui, Yvan Messac, Catherine Rihoit,  Christophe Coin, Eric Tanguy, pour ne citer que ceux-là ?

Redevenons prosaïques. Les transports en commun sont largement en deçà des besoins vitaux des habitants, c'est incontestable. Quant au port de plaisance, il ne demande qu'à être développé grâce aux nouveaux bassins du nord-est. Il est impératif de relier le centre de Caen... la Mer au Port de Ouistreham, en réhabilitant la voie ferrée qui longe le canal par un VRAI tramway cadencé toutes les quinze minutes. Ainsi, ce même centre serait également à portée... de celui du Havre (sans oublier Honfleur, devenu son satellite) par des liaisons maritimes expresses. Dorénavant, quand entre deux petits fours, nos politiques évoqueront Normandie-Métropole (Caen-Le Havre-Rouen), au moins, y aura-t-il deux villes sur trois d'effectives.  


L'acuité de la ville dans son regard architectural, dans sa vision urbanistique, est sous-évaluée : ruelles, passages, impasses, placettes, façades, berges de l'Orne, sont dépréciés, voire méprisés. La Reconstruction plutôt réussie, exemplaire - à quelques dommageables  exceptions près - attend que, légitimement, on la nomine aux prestigieux patrimoine mondial de l'UNESCO. (Université, Eglises, bâtiments administratifs, Poste centrale, ancienne CCI, immeubles d'habitations de l'hypercentre, etc.) 

Alors ? Alors rien. Tant que carriéristes, opportunistes, arrivistes, affairistes... et défaitistes ( de tous bords ) seront aux commandes du paquebot caennais, confusion, frustration et exaspération règneront sans partage.

 
                   Luc de Normandie, Germain de Colandon

* Décidément, à l'instar du Salon du Livre 2009, ou de la Foire Internationale, la municipalité aime bien trafiquer les chiffres ! 50 000 visiteurs "estimés" pour les Boréales cette année... alors que de l'avis général, 2009 est plutôt un très mauvais crû. 

(re)lire :
http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/article-32743898.html

En partant du haut vers le bas : photos 2,5, aimablement prêtées par Germain de Colandon
                  
                            http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 09:52

"Notre seule véritable liberté consiste à découvrir et à dégager la réalité spirituelle qui est en nous." Sri Aurobindo


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(Photo : inconnu)

 

Le "Caennais déchaîné" vous recommande une Exposition, durant tout le mois de Juillet 2009, du Lundi au Vendredi de 9 heures à 17 heures à la Maison des Solidarités   51, Quai de Juillet à Caen :


* de dessins dont les Auteurs sont des prisonniers Colombiens internés dans la Prison de Bogot
á

* de photographies "Colombie, pays d'existences vécues" par l'artiste Colombien José Arias Cano

Vernissage de l'exposition
Jeudi 9 Juillet
 à 18 heures.



La Prison du District à Bogotá a vu le jour en 1934. Au cours des années 2000, elle a connu une grande réforme physique et philosophique. Dans ce contexte, est né Le Groupe du bien-être Psychosocial fondé sur un modèle pédagogique dont un des axes sont les ateliers thérapeutiques. Leur but est de promouvoir le respect des normes et de renforcer la perception des prisonniers en tant que sujets de droit. Respectant ainsi les exigences de la nouvelle Constitution Nationale, qui demandait le respect de la dignité de ces personnes.

En 2004, en réponse à un appel d'offre publique, je suis arrivé à la Prison du  District en tant que responsable de "l’Atelier  d’Artisanat". En observant les aptitudes et la créativité de ces personnes privées de liberté, il m'a semblé juste de le renommer "Atelier d’Arts". A partir de là, j’ai commencé à travailler ce que j’avais fait toute ma vie : Gestion Culturelle, l'art à tout va !


"L’Atelier d’Arts" leur a permis de s'aventurer dans différentes disciplines artistiques telles que la théorie de la couleur,  de la perspective, de la composition de l’image et du dessin. Tout cela a donné aussi bien de bons dessins que  des objets utilitaires, soigneusement élaborés. Les Arts ont permis que ces personnes mises derrière les barreaux d’une prison froide, puissent aller au fond d'elles-mêmes afin d'exprimer leurs frustrations, leurs désirs, mais, en même temps, de découvrir dans leurs aptitudes artistiques une possibilité de leur avenir en liberté.


Le travail de  l’"Atelier d’Arts" à la Prison du district, présenté ici, est le résultat de l’adéquat maniement du crayon et du papier, en réalisant des œuvres qui puissent être qualifiées de Beaux-arts. Ces dessins ne sont ni des portraits-robots, ni des épreuves pour résoudre des dérèglements psychologiques. Ces dessins sont l’expression authentique de personnes qui pendant leur enfance, n'ont pas eu de crayon dans leurs mains, même pas pour écrire leur propre histoire. Bien sûr, ils ne sont jamais allés à l'école, nonobstant, ils ont vécu dans la rue, en subissant sa violence. Ces vies sont le résultat de générations en conflit.


José Arias Cano,

 Animateur des ateliers d’art de la Prison Distrital à Bogot
á


           
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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 14:59


" Comme il est indiqué sur l'affiche, les spectacles Caen Soirs d'Eté
se déplacent - cette année - dans les quartiers. De nombreux (vieux) cons, ronchonnants et intolérants furent immensément soulagés d'apprendre que ce ne serait pas en bas de chez eux ! 

Ne leur jetons pas la pierre - ou à la limite un gros rocher - quand on voit la tête de ceux-là :


Les Dénicheurs - photo : DR 

on dirait qu'ils viennent de braquer le Conservatoire Régional de Musique !  


Et cà ? :



La Guardia Flamenca - photo : Ian Orby

D'où vient cette permissivité qui s'est emparée de la Cité de Guillaume et de Mathilde ?

Mais que fait Jean-Louis Touzé, Maire-Adjoint à la
 Police Municipale ??

Et l'Evêché  ?? "

                        Eddie Torial & Jack Lang de Vipeyre




                                

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 21:22

Appel à débat !
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« La Danse » Henri Matisse

 


Le 20 Mai prochain Place du Théâtre

à Caen à 14 h3O

Venez débattre sur l'avenir et la place de la danse à Caen et en Basse‑Normandie.

 

D'année en année la situation de la Danse à Caen et dans notre région s'est dégradée. Elle s'est dégradée pour tous ceux qui agissent, travaillent ou simplement aiment la danse !

 

En dépit d'un effort louable du Conseil Régional, les danseurs et les compagnies

de danse connaissent des difficultés et une précarité grandissante. Tous les

acteurs qui concourent au développement et à la promotion de cette discipline

artistique sont affectés par une politique culturelle qui ne leur accorde pas les

moyens appropriés, une politique sans ambition et sans perspectives.

 

Le premier responsable de cette situation désastreuse, nous estimons que c'est l'État : il n'impulse plus une politique de la danse digne de ce nom ...
Pourtant, à l'heure où l'on appelle les citoyens
à voter pour l'Europe : la danse peut prétendre devenir, par sa richesse et sa diversité, un vecteur artistique important de construction d'une politique culturelle européenne. La danse reste enfin, un puissant et heureux moyen de cohésion sociale et de développement de l'humain.

 

En conséquence les acteurs de la danse, quel que soit leur style ou leur place dans le paysage culturel, souhaitent que s'organise un débat public le plus large et le plus ouvert possible. Ils appellent au plus vite à la convocation

 d'Etats Généraux de la Danse en Basse‑Normandie.

 

La situation est devenue insupportable :

Dégradation constante de la diffusion
! Alors que l'offre de prestations et de spectacles rencontre une adhésion grandissante des publics, les lieux de travail et de présentation des oeuvres se raréfient.

Dans le même temps ... Un danseur sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté !

 

Il manque manifestement, une réflexion organisée et collective pour sortir de cette impasse. Artistes, responsables techniques et politiques doivent se concerter au plus vite ! Comment organiser et structurer une politique cohérente au bénéfice des artistes et de nos concitoyens ? Comment accompagner les initiatives constructives des équipes artistiques indépendantes ?

 

Tout le secteur de la danse souffre d'abandon : Qu'il s'agisse du Centre Chorégraphique National, des compagnies indépendantes, des écoles, de l'enseignement et enfin des pratiques amateurs ... Tous les acteurs de la danse sont en difficulté !

 

C'est pourquoi les acteurs de la danse et de toutes disciplines artistiques appellent, le mercredi 20 Mai prochain, à Caen place du Théâtre à l4 h 3O, tous ceux qui s'intéressent à la danse, à venir s'informer, échanger et discuter dans le cadre d'un large Forum‑débat public.

 

"Coordination des artistes de Basse‑Normandie. 2 Mai 2009"

 

 

ADADA

Association de Défense des Artistes et de Développement Artistique

17 rue Mélingue

14000 Caen

02 31 85 41 24


(Photo Adada) 

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