« J’effaroucherai le bourgeois peut-être, qu’est-ce que cela me fait si je réveille le peuple ? » Victor Hugo
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Au peuple (extrait des « Châtiments »)
Il te ressemble ; il est terrible et pacifique.
Il est sous l'infini le niveau magnifique ;
Il a le mouvement, il a l'immensité.
Apaisé d'un rayon et d'un souffle agité,
Tantôt c'est l'harmonie et tantôt le cri rauque (...)
D'où ceux qui l'ont bravé ne sont pas revenus ;
Sur son énormité le colosse chavire ;
Comme toi le despote il brise le navire (...)
Il foudroie, il caresse, et Dieu seul sait pourquoi (...)
Et l'on sent que ce flot, comme toi, gouffre humain,
Ayant rugi ce soir, dévorera demain.
Son onde est une lame aussi bien que le glaive (...)
Il a la force rude et la grâce superbe ;
Il déracine un roc, il épargne un brin d'herbe (...)
Les résultats des élections régionales ont considérablement reconfiguré, (ré)conforté, le paysage politique français, et le moral de beaucoup. Ceux qui s’obstinent dans le déni sont, ou habités d’une mauvaise foi sans nom, ou aveugles et sourds, ou bien encore - restons sobres - des ânes. Le peuple français peut se faire berner, malmener, rouler dans la farine ; il peut tendre à la neurasthénie, être long à la détente. Il n’empêche que, lorsqu’il tempête à seule fin que les choses changent… elles changent. Elles bougent, jusqu’à en être irréversiblement bouleversées…
Assurément, nous sommes encore loin de contempler en nos rues, le flot tumultueux d’un peuple « hugolien » en parfaite désobéissance - avec règlement de comptes à la clef - haranguant un gouvernement jacobin pétri de notoires incompétents remplis de morgue, eux-mêmes secondés par une domesticité zélée amorale et répugnante, l’ensemble obéissant aveuglément aux caprices, aux injonctions d’un agent de l’Etranger, d’un traître à la Patrie, d’un assassin de la République, de la démocratie, de la justice, de la laïcité, de la fraternité, de l’égalité ; d’un spoliateur de nos valeurs, de nos acquis, gagnés par nos aînés à force de sang, de sueur, de larmes ; d’un pilleur, d’un bradeur de notre Patrimoine national, d’un galvaudeur de nos Héros, de nos Martyrs ; d’un pourfendeur de nos aspirations, de nos idéaux. Bref, d’une vermine - telle qu’on n’en avait plus vue sur notre sol depuis des décennies - qu’il serait légitime, à l’issue d’un procès en bonne et due forme, de plaquer contre un mur et d’exécuter !
A la suite de la « Petite Peste », encore appelée « Double P », il est un autre imposteur – bien plus insidieux, malfaisant, déloyal, sous ses airs patelins – que les français seraient capables de choisir comme représentant « idéal » de la Droite pure, dure, revancharde, pour la prochaine Présidentielle 2012, je veux parler du Premier Ministre actuel que je sobriquerai par « Grand Choléra ».
L’électorat français, qui fascine tant le reste du monde, a tout intérêt à y réfléchir par deux fois en faisant le choix d’une alternance qui ne peut être que salvatrice – n’a-t-on pas connu pire régime depuis Vichy ?
A moins qu’il ne souhaite que chaos et désolation perdurent ad vitam aeternam dans notre beau pays jadis béni des Dieux, abandonné par ceux-ci depuis belle lurette . Si tel est le cas, alors pauvres de nous !
D'ici là, je vous laisse accroire, lectrices, lecteurs, en l’assurance de mes sentiments les pires envers le « Mini des Carpettes » et son « Grand Zigue ».
Luc de Normandie
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