" La garantie des Droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : Cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. " Déclaration des Droits de l’Homme, 1789, Article 12.
" Ceux qui solliciteraient, expédieraient, exécuteraient ou feraient exécuter des actes arbitraires, sont coupables et doivent être punis. " Déclaration des Droits de l’Homme, 1793, Article 12.
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Caen, 12 octobre 2010. Un jeune gravement blessé au visage, des volontaires accourus pour lui prodiguer les premiers secours, visés à leur tour par des tirs, tandis qu’un autre manifestant, quelques secondes plus, tard était sérieusement blessé à la tempe. L’un des deux blessés a écopé d'une fracture du crâne assortie de nombreux points de suture. lien article du 14 octobre 2010.
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"Ne généralisons pas, mais…"
A de nombreuses reprises, la France fut condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour des violences policières - qualifiées de « torture ou de traitements inhumains et dégradants », dixit la dite Cour - commises au cours d’arrestations ou de gardes à vue.
En 2012, Dominique Baudis, rapporteur du « Défenseur des droits », remettait un rapport accablant au « Président normal » François Hollande, le soi-disant « Président des jeunes » : + 96 % de plaintes - toutes générations confondues - pour des violences policières récurrentes !
En 2013, 2 416 sanctions furent prononcées contre des policiers incriminés. Sanctions qui chuteraient de 7% en 1 an, selon la police des polices (IGPN) !
"Deux poids, deux mesures"
« J’me-prends-pas-pour-de-la-merde » alias Bernard Cazeneuve, tels ses prédécesseurs, (Guéant, Hortefeux, Alliot-Marie, Sarkozy, Pasqua-Pandraud) couvre, légitime la délinquance légale, la délinquance d’Etat, la pseudo-police républicaine qui, chaque jour, ressemble plus à une milice au service de l’ultra-libéralisme et de ses valets, qu’un corps d’état garant de la paix civile.
Rappelons qu’à cette heure, l’assassin, le tireur fou, le franc-tireur, le snipper patenté de la Ve République moribonde, continue de couler des jours heureux dans sa famille, tandis que celle du martyr pleure son enfant chéri, sans pour autant susciter auprès du Président de la République française en faillite, le devoir, la décence, la délicatesse de mettre les drapeaux en berne. N’est pas reconnu « martyr » le premier quidam venu ! Avis aux futurs empêcheurs de tourner en rond.
Mesdames, messieurs les politiques qui nous gavaient avec votre fameux « exemple Allemand », en voici un qui devrait vous faire réfléchir : quelques années plus tôt, un ministre d’Angela Merkel eut la riche idée d’utiliser sa voiture de fonction pour partir en vacances… À son retour, il fut viré manu militari.
En France, on tue, vole, on escroque, on ment, on parjure, on caracole, en continuant de montrer son cul de piètre homme politique sur les remparts de l’infamie. Bref, on démissionne rarement. On reste en place en attendant que l’orage passe.
« Mais, c’est une révolte ? Non Sire, c’est une révolution ». « Mais, ce sont des casseurs ? « Non Président, ce sont vos sans-dents ».
Rappelons, également, au Sinistre foutriquet de l’Intérieur de la Place Beauvau, pourtant ancien juge titulaire à la Haute Cour de Justice et à la Cour de Justice de la République, que dissimuler, cacher, ne pas dénoncer un criminel - en l’occurrence, l’assassin en titre de Rémi Fraisse - est passible de peine de prison et de fortes amendes.
D’ailleurs, voyons ce que confirme le « Dictionnaire de Droit Criminel », du Professeur Jean-Paul Doucet : « Le recel de malfaiteur consiste à cacher sciemment l’auteur d’une ou de plusieurs infractions, ou même à lui apporter une assistance quelconque, afin de l’aider à échapper aux recherches de la force publique ».
"Vers la criminalisation des mouvements citoyens"
Mais, bon. Pourquoi l’ancien maire de Cherbourg - ville ô combien sinistrée, dangereuse, sale, qui n’est plus que l’ombre d’elle-même, qui laisse pourrir ses clandestins à quelques minutes de son centre-ville - aurait-il des complexes, puisque les enquêtes - sur les violences « légales » indignes d’un prétendu Etat de droit, d’un pays autoproclamé des Droits de l’Homme - quand elles sont diligentées, sont étouffées par certains juges d’instruction rechignant à prononcer les mises en examen contre les policiers auteurs de violence ?
A contrario, ces mêmes juges, soit par zèle, soit sous la pression de la Chancellerie, pourraient bien être tentés de cataloguer un syndicaliste, un manifestant pacifiste, un citoyen avide de liberté et de justice, un libre-penseur, un anarchiste, non plus en « casseur » comme encore aujourd’hui, mais en « terroriste » demain. Appellation qui, on le rappelle, fut institutionnalisée par les régimes fascistes et nazis des temps passés.
Pour en revenir à la police française, cette dernière ne se comporte pas uniquement comme une criminelle. Elle protège aussi les criminels, et pas n’importe qui, bien évidemment. (lien)
La « Justice », sous l’égide de Christine Taubira, sotte Garde des Sceaux, n’est pas en reste non plus. (lien)
Qu’on ne s’étonne plus que les jeunes de banlieues, les jeunes tout court, et tous les autres, vous, moi, aient le mauvais œil à l’encontre de la police, de la justice, de la Nation. (Video)
Lectrices, lecteurs, quand vous croiserez un policier, au nom du principe de précaution, changez de trottoir ! Et si par malheur, vous vous êtes trouvés au mauvais endroit, au mauvais moment, cliquez vite sur ce lien .
Eddie Torial
Là, moins violent, mais tout aussi... exaspérant :