« Rendre l’homme capable de grandes choses, bien qu’il soit un porc, tel est le problème ». Robert Mathias Musil
http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/"Les Très Riches Heures du Duc de Berry : Novembre"
« Il vaut mieux un être humain non satisfait qu'un porc satisfait », affirmait John Stuart Mill.
Eh bien, de toute évidence les français sont des porcs satisfaits :
° 27,18% des électeurs ont voté pour l’escroc Sarkozy *,
° 17,9% pour la mystificatrice Le Pen. (1)
Soit au total 45,08% des 81% d’inscrits. Cela fait près de 16,811 millions de porcs grognant d’aise dans ce pays, dont l’emblème national est un coq qui chante les pattes dans la merde. Décidément, on n’en sortira jamais...
...ou bien ce sera très dur, avec autant de français aimant, pensant, s’exprimant, se comportant, comme un « animal domestique, de la famille des suidés, élevé essentiellement pour sa chair, au corps trapu pourvu d’un tissu graisseux abondant, aux membres courts, dont la tête, pourvue d’yeux très petits et de grandes oreilles pointues et parfois tombantes se termine par un groin », dixit le lexicographe du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL).
Qu’est-ce qu’on peut faire monsieur le vétérinaire… pardon, docteur…?
Supprimons les barrières : « tous les porcs debout, derrière leur barrière, hurlaient d’allégresse, à la vue du frère », psalmodiait Joris-Karl Huysmans. (En l’occurrence, ici frère Nicolas sans oublier Sœur Marine, la parité est sauve !)
Supprimons les « grands vergers d’amandiers et d’oliviers, sous lesquels ils paissent en compagnie de moutons d’Astrakan », clamait le bucolique André Gide.
Supprimons les truffes chères à Antoine de Saint-Exupéry. Plus de truffes, plus de cochons.
Supprimons la viande de porc : « côtelette, échine, filet, jarret, pâté ; émincés, grillades, rôti, fumé, langue, pieds, pâté de foie », salivait Anatole France.
Supprimons le porc à la sauce métaphore : « depuis le jour où Luzzati était entré dans la maison, elle l’avait pris en grippe. Entre nous, elle l’appelait toujours « le vieux porc » », observait Roger Martin du Gard.
Supprimons le porc quand il est un vieux cochon : « tous cependant, pour recevoir la manne, prenaient les poses les plus distinguées. Des porcs à binocle geignaient que le moindre chuchotement dans la salle leur gâchât leur extase », persiflait Henry de Montherlant.
Supprimons plutôt Sarkozy et Le Pen. Et si ça ne suffit pas, leur électorat. Oui, je vous entends d’ici : « mais c’est la démocratie qui veut ça, on doit respecter la liberté d’opinion, d’expression etc. etc. ! »
Heu… excusez-moi, mais ce minable ou cette harpie, si par malheur le pouvoir leur était acquis, vous, moi, nous agrémenterions de nos présences une prison ou un camp quelconque. Il faudrait être assez irresponsable… ou masochiste pour les laisser divaguer plus avant.
Hasta la vista !
Jack Lang de Vipeyre
(1) Le programme de la mégère inapprivoisée alias Marine Le Pen : rien sur la redistribution des richesses, la fiscalité ; rien sur la citoyenneté, la démocratie, l’égalité, la liberté, la solidarité ; rien sur les besoins sociaux.
La virago trouve même la dette légitime et veut la rembourser avec l’épargne des français ; rien sur les banksters ; rien sur la protection sociale, rien sur les minimas, tout pour la stigmatisation systématique des bénéficiaires ; rien sur les niches fiscales, les exonérations patronales ; tout pour le patronat ; rien sur la dégradation des conditions de travail, la revalorisation du SMIC, la précarité, la souffrance, les accidents, les suicides ; remise en cause de l’IVG, de son remboursement ; rien sur la parité, l’inégalité salariale subies par les femmes. Par contre, celles-ci sont bonnes pour rester au foyer… avec un pseudo salaire en dessous du seuil de pauvreté !
* Décidément, c'est une mode dans ce pays ! Marine Le Pen (Marion Anne Perrine Le Pen) se présente sous un faux nom, tout comme Sarkozy : http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/article-communique-103046966.html
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