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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 08:09

 " On résiste à l'invasion des armées, on ne résiste pas à l'invasion des idées. "  Victor Hugo

 

 http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/

lecnrlalibration.jpg

http://enmemoiredelaresistance.unblog.fr/le-conseil-national-de-la-resistance/

 

 Le Conseil National de la Résistance à la Libération De gauche à droite, au fond : Jacques Debû-Bridel (Fédération républicaine), Pierre Villon (FN), Robert Chambeiron (secrétaire), Pascal Copeau (Libération Sud), Jacques Lecompte-Boinet (CDLR), André Mutter (CDLL), Jean-Pierre Levy (Franc-Tireur), Pierre Meunier (secrétaire) ; sur le devant : Gaston Tessier (CFTC), Joseph Laniel (Alliance démocratique), Georges Bidault (président, démocrate-chrétien), Henri Ribière (Libération-Nord), Daniel Mayer (CAS), Paul Bastid (Parti radical), Auguste Gillot (PC), Louis Saillant (CGT).

 

 

Au moment où notre pays sombre dans la déliquescence la plus scandaleuse qui soit, au moment où, au plus haut sommet de l'Etat, un escroc, malfaisant, inculte et répugnant, détourne, galvaude les Héros de la Résistance, leurs sacrifices, leurs espoirs, il est bon de se remémorer le programme politique, social, et institutionnel, que le Conseil National de la Résistance destinait à la France, dans le but évident de la sortir du chaos dans lequel elle s’était piteusement, tragiquement, installée pendant quatre longues années. Quelques extraits choisis. NDLR

 

II - MESURES À APPLIQUER DÈS LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE

 4) Afin d’assurer :

l’établissement de la démocratie la plus large en rendant la parole au peuple français par le rétablissement du suffrage universel ;

 

la pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression ;

 

la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent et des influences étrangères ;

 

la liberté d’association, de réunion et de manifestation ;

 

l’inviolabilité du domicile et le secret de la correspondance ;

 

le respect de la personne humaine ;

 

l’égalité absolue de tous les citoyens devant la loi ;

 

 5) Afin de promouvoir les réformes indispensables :

 a) Sur le plan économique :

l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ;

 

une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l’image des Etats fascistes ;

 

l’intensification de la production nationale selon les lignes d’un plan arrêté par l’Etat après consultation des représentants de tous les éléments de cette production ;

 

le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques ;

 

le développement et le soutien des coopératives de production, d’achats et de ventes, agricoles et artisanales ;

 

le droit d’accès, dans le cadre de l’entreprise, aux fonctions de direction et d’administration, pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs à la direction de l’économie.

 

b) Sur le plan social :

 

le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l’amélioration du régime contractuel du travail ;

 

un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine ;

 

la garantie du pouvoir d’achat national pour une politique tendant à une stabilité de la monnaie ;

 

la reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d’un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l’organisation de la vie économique et sociale ;

 

un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État ;

 

la sécurité de l’emploi, la réglementation des conditions d’embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués d’atelier ;

 

l’élévation et la sécurité du niveau de vie des travailleurs de la terre par une politique de prix agricoles rémunérateurs, améliorant et généralisant l’expérience de l’Office du blé, par une législation sociale accordant aux salariés agricoles les mêmes droits qu’aux salariés de l’industrie, par un système d’assurance conte les calamités agricoles, par l’établissement d’un juste statut du fermage et du métayage, par des facilités d’accession à la propriété pour les jeunes familles paysannes et par la réalisation d’un plan d’équipement rural ;

 

une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ; (…)

 

d) La possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l’instruction et d’accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non de naissance mais de mérite, et constamment renouvelée par les apports populaires (…)

Ainsi sera rendue possible une démocratie qui unisse au contrôle effectif exercé par les élus du peuple la continuité de l’action gouvernementale.

L’union des représentants de la Résistance pour l’action dans le présent et dans l’avenir, dans l’intérêt supérieur de la patrie, doit être pour tous les Français un gage de confiance et un stimulant. Elle doit les inciter à éliminer tout esprit de particularisme, tout ferment de division qui pourrait freiner leur action et ne servir que l’ennemi. (…)

 LE CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE

 L’intégralité du programme :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_national_de_la_R%C3%A9sistance

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 08:09

"Il faut être fier d'avoir hérité de tout ce que le passé avait de meilleur et de plus noble. Il ne faut pas souiller son patrimoine en multipliant les erreurs passées." Mohandas Karamchand Gandhi  

http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/  Fowler-Caen.jpgEglise Saint-Pierre par Fowler

Il est toujours agréable de rencontrer des touristes de passage qui louent la beauté de la cité calvadosienne. Il est tout aussi riche d'enseignements d'en croiser certains qui restent surpris par ce qu'ils viennent de découvrir...

De l'ampleur des destructions...  caen_detruit_big-copie-1.jpg  « Ville détruite à 75% », « Caen ville martyre ».

Ces phrases claquent comme de sinistres slogans tant la cité est sortie meurtrie de l'été 44.

Louée avant la guerre pour son exceptionnel patrimoine (on estime à 135 le nombre de monuments protégés avant 1944), la préférée de Madame de Sévigné pouvait s'enorgueillir d'un bâti d'une richesse inouïe sédimenté sur plus de 900 ans : hôtels particuliers, couvents, églises ou demeures plus modestes signalaient l'étendue du panel architectural de la ville. Le Havre, Dunkerque ou Brest n'avaient pas cette richesse, leur reconstruction en tiendra compte.

vue_abbaye_dames.jpg Eglise Saint-Gilles (disparue)

La liste des monuments détruits en 1944 (et dans les années 50 -) a de quoi serrer le coeur : églises Saint-Gilles, Saint-Julien, des Carmes (cette dernière détruite

rue_montoir_poissonnerie.jpg Rue Montoir-Poissonnerie (disparue)

davantage par les bulldozers dans les années 50 - ça continue de plus belle en 2010 ! NDLR), hôtel de la Monnaie (XVIème), hôtel de Leraille (XVème), hôtel d'Aubigny et de Beuvron, les maisons à pans de bois de la rue Saint-Jean (n°19) ou de la rue Saint-Pierre (n° 18, 19, 20) et toutes les demeures plus modestes de la rue Montoir-Poissonnerie, de la rue du Ham (dont quelques unes désinscrites pour être détruites et favoriser la mise en valeur du château),

hotel_ville_musee.jpg  Hôtel de Ville... cour hotel ville ... et sa cour intérieure (disparus)

l'ancien Hôtel de Ville bien sûr, l'Université,  rue Saint-Sauveur (détruite en partie - la Mairie occupera les murs dans l'une des entrées jusqu'en 1951 -)...arrêtons là.   bibliotheque_faculte_rue_saint_sauveur.jpg Université (disparue)

Une fois ce macabre catalogue refermé, pourquoi trouve-t-on alors des touristes étonnés par la richesse du bâti caennais ? Une raison simple, le chiffre de 75% (68% en réalité) correspond à un VOLUME moyen de destructions, non à une SURFACE.

Changeons les termes : « Caen ville détruite sur la moitié de sa surface »...vous comprenez maintenant ? Pour un visiteur la différence est énorme : la visite d'une ville ne se fait pas en évoluant dans un cube, mais par le cheminement d'un point A vers un point B ; ce qui fait de la capitale bas-normande l'une des villes les plus étonnantes pour les primo-touristes.

...et d'un « vieux Caen » bien mal signalé !

Caen_Plan1705.jpg Plan de Caen vers 1705 par Nicolas de Fer

Un plan de Nicolas de Fer vaut tout les dépliants touristiques du monde. Dressé en 1705, celui-ci signale "l'ancienne ville" circonscrite aux limites de Bourg le Roi (poussons jusqu'à Bourg-l'Abbé, plus à l'ouest), limites qui sont aujourd'hui celles du Caen relativement épargné par les bombes. La densité exceptionnelle de monuments sur un périmètre assez restreint en est aujourd'hui le témoignage direct.

Imaginons un instant que l'Ile Saint-Jean ait été le périmètre épargné : plus étendu certes mais bien moins riche en monuments...rien d'étonnant donc de découvrir que les guides d'aujourd'hui restent (presque) calqués sur ceux d'avant guerre (axe est-ouest) !

Le « vieux Caen » n'est donc pas « vieux » par défaut, car épargné du sinistre, mais bel et bien la trace tangible miraculeuse et centrale de la genèse de la ville, contrairement au Havre par exemple dont les anciens quartiers, ceux du XIXème siècle, sont devenus "anciens" par défauts et surtout périphériques au périmètre Perret. Pour autant, les discours caennais privilégient encore les formules « quartiers préservés », « quartiers anciens » ou encore « quartiers épargnés ». Je ne m'explique pas cette frilosité.

Une drôle de politique touristique

Le tourisme à Caen peut-être divisé en deux catégories :

- Guillaume et le Mémorial...l'un essayant de rattraper de façon cocasse les bourdes de l'autre. Explications de texte : à Caen, le tourisme est bicéphale. Dans une ville qui demeure la plus bicéphale de France, rien de surprenant : aucune autre cité ne présente un contraste aussi saisissant entre surface reconstruite et vieux quartiers.

Le Mémorial de Caen : le renvoi constant aux destructions

memo_caen.jpg

Projet phare de l'ère Girault, le Mémorial pour la paix inauguré en 1988 reste le premier musée de province : 400 000 visiteurs par an. Au delà de ses fonctions pédagogiques et historiques bien légitimes, le musée renvoie aux traumatismes et surtout aux destructions, événements difficiles à associer à la patrimonialisation et aux vieilles pierres. Dès lors, pourquoi se rendre dans une ville dont on vient de nous dire qu'il n’en reste rien ?

Guillaume le Conquérant : what else ?

Dans une volonté de rompre avec l'image de ville détruite, les municipalités respectives ont privilégié une période précise : le Duché de Normandie, réduit lui-même à sa portion congrue : Guillaume le Conquérant. En négligeant les évolutions ultérieures de la ville, les brochures survalorisent ainsi les monuments les plus célèbres de la ville comme le château, présenté exclusivement comme « château ducal ». Le « circuit Guillaume le Conquérant » prend également le risque de réduire les édifices de cet itinéraire à un personnage unique.

Les touristes dans le Château : un résumé magnifique

ca35p_20050304.jpg

L'été arrivant, les touristes de passage aiment à remonter la pente douce qui va de l'Hôtel d'Escoville à la forteresse. Une fois la porte Saint-Pierre franchie, ils se dirigent logiquement vers les remparts sud, belvédère incomparable sur la ville.

J'imagine alors ces braves avec leurs «  circuit Guillaume le Conquérant » sous le bras et le regard embrassant le site de la ville qui leur parvient directement : l'Ile Saint-Jean et ses zones reconstruites. Comment ne pas rire devant une telle incongruité ? Comment comprendre aussi tout un ensemble urbain dont on ne dispose d'aucune information ? Alors on se casse le cou pour tenter de chiper du regard l'Abbaye-aux-Dames à l'est et surtout l'Abbaye-aux-Hommes à l'ouest dont la perspective est bloquée par l'immeuble tour des Quatrans !

Diversifions !

gare_saint_martin.jpg Gare Saint-Martin (rescapée jusqu'à quand ? NDLR)

Quid de la rue Caponnière, du quartier Saint-Martin (sauvé par le mauvais temps en 1944) et de son architecture éclectique de la fin du XIXème siècle et bien sûr, quid de l'héritage de Brillaud de Laujardière ? Cessons cette cécité touristique qui met au placard des quartiers CENTRAUX. Les initiatives peuvent être nombreuses et n'attendent qu'un coup de pouce. Une amie guide conférencière me faisait des remarques similaires : qu'attend-on pour faire découvrir les villas magnifiques autour de la gare Saint-Martin ? Pourquoi autant de frilosité à communiquer sur la reconstruction ? Osons enfin l'axe nord-sud dans les brochures, le guide de Caen du syndicat d'initiative en 1957 l'a bien fait ! Regardons aussi du côté de Royan, du Havre ou de Lorient (qui a publié un remarquable « Lorient 1950 »), la reconstruction peut être aussi porteuse de projets touristiques.

Il existe bien sûr des villes plus belles que Caen, d'autres bien moins jolies et pourtant épargnées par les affres de la guerre. J'estime que cette retenue toute Normande matérialisée dans les guides mériterait un bon coup de pied aux fesses.

L'inversion du regard sur des pans entiers de la capitale bas-normande reste au-delà de la nécessaire diversification de l'offre touristique, un pas indispensable vers la patrimonialisation de lieux souvent méconnus du grand public.

En guise de conclusion : la parole aux touristes (florilèges du net)

ph4.jpg Un touriste qu'on ne présente plus

 

« Pour beaucoup de ceux ( comme moi ) qui n’ont retenu que le martyr de la libération en 1944, Caen devrait ressembler à Brest ou Lorient : des villes fantômes dépourvues, ou presque, de tout intérêt architectural. Il n’en est rien, Caen recèle toujours de magnifiques trésors que  je n’ai fait qu’esquisser ici. »

 

« Caen est véritablement une très belle ville, elle a certes souffert de la guerre mais elle a su préserver la majeure partie de son patrimoine historique. De passage, par hasard professionnel, je croyais aussi avoir affaire à une de ces villes reconstruites et bétonnées comme Lorient ou Saint-Lô, eh bien il y a des préconçus qui méritent d'être battus en brèche. Caen est une ville d'art, qui mérite vraiment la visite des touristes : son centre historique conservé foisonne de vieux hôtels particuliers, d'églises gothiques et de ruelles pittoresques. »

 

« Certains coins de la vieille ville (rue Froide, rue Caponnière, etc. ) me font vraiment penser aux vieux quartiers du Marais à Paris. Découvrir Caen a été pour moi une réelle bonne surprise, cette ville s'apparente davantage à une ville d'art qu'à ces nombreuses villes reconstruites et sans âme comme Lorient ou Brest. »



« Caen est certainement l'une des plus belles villes de France et c'est aussi l'avis du magazine « Détours en France. » Je trouve d'ailleurs que son centre historique est beaucoup plus intéressant que celui de Nantes dont on loue à tort à mon sens la beauté architecturale. Ceux qui comme moi ont visité les deux villes sont généralement d'accord avec moi. »

                               SOKAL-BRICMONT

 

Illustrations : Archives du "Caennais déchaîné"

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 08:49

« La liberté d’expression n’est peut-être pas la première des libertés (la liberté d’aller et venir est la première liberté, la liberté prioritaire qui conditionne et passe avant toutes les autres), mais elle est certainement la première liberté des Modernes… La liberté d’expression est la liberté occidentale, par excellence. » Elisabeth Zoller.

    http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/George Claire TookerGeorge Claire Tooker

   

Cet article est adressé à celles et ceux que la vérité dérange, n’hésitant pas à intimider, injurier, censurer, ou traîner devant des tribunaux, celles et ceux qui ont une autre vision, une autre version des choses.

 

C’est dans l’air du temps, ça prend de l’ampleur, peu y trouve à redire… si ce n’est, bien évidemment, les empêcheurs de tourner en rond dont le sort est d’être intimidés, injuriés, censurés etc.

 

Doit-on, pour assurer la sauvegarde et la pérennité des idées, recourir  à la langue hermétique, telle qu’on la pratiquait au Moyen Âge ou à la Renaissance ? Bien plus tard, en plein Romantisme, Hector Berlioz n’hésitera pas une seule seconde :

« Puisque les interprètes anglais, russes, espagnols, danois, suédois, irlandais et bohêmes ne comprennent pas ce langage mystérieux, il est assez probable que le peuple romain ne le comprendra pas davantage. Nous pouvons donc, ce me semble, en autoriser l’impression, sans qu’il en résulte de grands dangers pour les mœurs ou pour la religion », jugera l’un de ses censeurs. Et Berlioz alors de s’écrier : « le Chœur des Ombres – ou Chœur d’Ombres Irritées - fut imprimé. Censeurs imprudents ! Si c’eût été du sanscrit !... » 

 

Avant d’en arriver là, remémorons-nous ces quelques paragraphes qui, tant bien que mal, ont façonné le monde dans l'esprit de le rendre meilleur. 

 

1789 - Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, Article 10 :

« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. »

  

1789 - Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, Article 11 :

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

 

1948 - Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, Article 19 :

 

« Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »

 

1950/1953 - Convention Européenne des Droits de l’Homme, Article 10 :

  

« 1) Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article n'empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d'autorisations. »

« 2) L'exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l'intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l'ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d'autrui, pour empêcher la divulgation d'informations confidentielles ou pour garantir l'autorité et l'impartialité du pouvoir judiciaire. »

 

1999 - Cour Européenne des Droits de l’Homme, Jurisprudence no 29183/95, Fressoz et Roire c. France :

 

« La liberté d'expression vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture sans lesquels, il n'est pas de « société démocratique ». »

 

2008 - Constitution de la Ve République, texte consolidé, Titre I, Article 4 :

La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation.

Titre V, Article 34 (extraits) : 

 

Les droits civiques et les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l'exercice des libertés publiques ; la liberté, le pluralisme et l'indépendance des médias (...)

 

Et plus particulièrement pour Internet, ceci :

 

Article 6, I, 4° de la loi 2004-575 du 21 juin 2004 :

 

« Le fait, pour toute personne, de présenter aux (hébergeurs du site) un contenu ou une activité comme étant illicite dans le but d'en obtenir le retrait ou d'en faire cesser la diffusion, alors qu'elle sait cette information inexacte, est puni d'une peine d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende. »

 

A bons lecteurs (censeurs), salut ! 

                                                                                                                                                                                                                                                       Germain de Colandon

 

(Re)lire : http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/article-censure-51483479.html

http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/ 

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 09:20

« Si les gens qui disent du mal de moi, savaient ce que je pense d’eux, ils en diraient bien davantage ». Sacha Guitry

  

Ou, pour les va-t-en-guerre : « Mais j’aime tant sentir votre haine… » Jean Guidoni

    http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/

 auto 2

Berlin, 10 mai 1933, scène d'autodafé. "Allez, encore un petit effort les UMPéistes et les autres, et ça sera (enfin) comme au bon vieux temps, ach so !"

    

  

A l’attention du « Caennais déchaine »

   

         

         Objet : atteinte à la liberté d'expression.

 

  

 

Mesdames, Messieurs,

  

        Je me suis permis de visiter votre site, via le site « Ruminances ».

        J’essaie, malgré les attaques incessantes des gens du «MIP» (Magazine International Polonais NDLR) insultantes et qui en deviennent de véritables atteintes à la liberté d’expression, principalement eu égard aux entraves qu’ils tentent d’ériger en dogme « censeur » pour tout ce qui semble vouloir dénoncer leurs comportements….

  

Ainsi plusieurs sites et blogs ont fait « marche arrière » en effaçant les textes précédemment publiés, sous la pression de leurs hébergeurs / modérateurs qui se sont laissés manipulés par les spécialistes autoproclamés « juristes » patentés du MIP (ayant apparemment « pignon sur rue », mais on aimerait avoir leur adresse – à moins qu’elle ne soit un « secret d’Etat ».

 

Vous pouvez si vous voulez soutenir les initiatives prises et soutenir ainsi ceux qui ont eu le cran de tenir bon (« le Grand soir », « Dazibaoued », « Esprit Républicain », « Media.fr », « Cozip ») vous associer à la dite parution de l’un des textes (voir ci-dessous les liens vers les sites) que je leur ai demandé de faire paraître, afin d’avertir tous les « propriétaires » de site / blog et tous leurs lecteurs, du danger potentiel qu’il y a à croiser la route de ceux du « M.I.P » qu’il vaut mieux fuir comme la peste.  

http://www.le-media.fr/que-peut-on-penser-quand-quelqu%E2%80%99un-fait-disparaitre-des-preuves%E2%80%A6-accablantes-et-reelles.html

Croyez-vous que je voulais faire œuvre de diffamation, je signerais de mes véritables prénom et nom ?

  

Relayez le plus possible ce mail, auprès de vos contacts et sites / Blogs amis.

 

Il y a péril avec les pratiques du « MIP » et le comportement de certains hébergeurs et modérateurs pour la liberté d’expression.

  

Allons-nous laisser faire ?

  

  (…) Après avoir fait paraître, invitez les « propriétaires » que vous signalez dans vos liens, de faire comme vous : « avoir le courage de dénoncer les atteintes à la liberté ».

 

             Merci de votre aide.

           

             K.-E. G.

 

 

           Post-scriptum (poil au sternum) de la Rédaction (poil au téton) :

Nous souhaitions vous soumettre le lien de « l’Aviseur International », de Monsieur Marc Fiévet, mais paf !... disparu dans les voies impénétrables de l’électronique ! Eh oui, « La Garde meurt, mais ne se rend pas ! » Il s’est sabordé le bougre ! Gloire au Héros !! Gloire au Martyr !! « Il court, il vole, il tombe… et se relève(ra) roi !! » dixit Victor Hugo en parlant de Mazeppa.

  

Puisqu’il est de mode de s’attaquer aux blogueurs - nous aussi, en avons fait les frais avec une mouvance d'un Néant Politique Affligeant - lire également la réponse d’Overblog faite à Jean-Louis (pas franc) Masson (du collier), illuminé Sénateur grassement payé,* besognant à la philanthropique « Union Mafieuse Pestilentielle » que le monde entier nous envie :

http://www.pcinpact.com/actu/news/57151-overblog-proposition-loi-masson-anonymat.htm

         A n'en pas douter, la France est bien sur le chemin de la répression à tout-va d'Internet avec notamment la violation de la confidentialité de la correspondance privée électronique :

 

 http://www.mutations-radicales.org/Loi-LEN-repression-internet-en.html

  _______________

 

 

*C'est plus fort que nous, on n'a pas pu s'en empêcher (hé, hé, hé) : 

 

 Indemnité mensuelle (brut) d'un Sénateur français  : 6.952,91 €

  

Indemnité mensuelle (net) : 5.381,39 €

 

 Plafonnement des indemnités supplémentaires pour d'autres mandats : 2.700,16 €

 

 Indemnité représentative de frais de mandat : 6.624,86 € brut par mois

 

 Crédit affecté à la rémunération de collaborateurs: 8.949 € par mois

  

 - Avantages : carte nominative permettant l'accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1ère classe. Taxis gratuit à Paris. Prêt immobilier avantageux. Et on en passe des meilleures...

 

 Durée du mandat : 6 ans depuis 2004.

 

   

 

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 09:09

"Il est beau qu'un soldat désobéisse à des ordres criminels." Anatole France


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olivier.jpg

PALESTINE

 

APPEL À RASSEMBLEMENT

 

SAMEDI 27 MARS  à  15h30

 

en face de MONOPRIX

 

 

A l’occasion de la JOURNEE DE LA TERRE PALESTIENNE, le Collectif 14 de Solidarité avec la Palestine :

 

 

 

  • appelle à se rassembler à CAEN, le Samedi 27 mars 2010, à partir de 15h30, boulevard du Maréchal Leclerc, sur la place devant l’ancienne Chambre de Commerce.

 

 

  • à partir de 16h00, en cortège encadré par des vélos porteurs de drapeaux palestiniens, nous nous déplacerons dans l’hypercentre, et proposerons aux passants un tract expliquant la nécessité de la mobilisation citoyenne, au vu de l’absence de sanctions internationales vis à vis de la politique israëlienne.

 

 

 

EN SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE PALESTIEN

 palflag


MOBILISONS-NOUS

POUR L’APPLICATION DU DROIT AU PROCHE-ORIENT !!!

 

  

Collectif 14 de solidarité avec la PALESTINE :

 

A.F.P.S.-14, Femmes en noir, Ligue des Droits de l’Homme, Mouvement pour la Paix, Résistances, U.J.F.P.-14, Terre des Hommes, Trait d’Union, Vie Nouvelle. F.S.U., S.G.E.N.-C.F.D.T., Solidaires,  U.N.E.F.. A.N.P.A.G.-Fédération, Citoyens à CAEN, M.R.C., P.C.F., P .G., P.S., Les Verts, le "Caennais déchaîné"...

 

Soutien : C.C.I.P.P.P.
http://www.protection-palestine.org/


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